Le pouvoir de la communauté

bien-être communauté spiritualité Sep 02, 2024

L'été tire doucement à sa fin. Et même si je suis encore un peu dans le déni de ce cycle qui se clôt tranquillement, je ne peux qu'être profondément reconnaissante pour cet été particulièrement haut en magie. Pourquoi haut en magie? Parce que je l'ai passé dans des festivals de bien-être.

Parce que oui, pour ceux et celles qui ne le savaient pas, ça existe au Québec. Des festivals où les gens se rassemblent les fin de semaines, pas pour danser sur de la musique et consommer, mais bien pour assister à des ateliers de bin-être/yoga/méditation, jouer de la musique ensemble, partager. Il y en a des dizaines, certainement au minimum un par fin de semaine l'été, et même peut-être l'automne.

Je n'avais pas prévu mon été ainsi, c'est sûr. J'avais en fait fortement réfléchi à prendre un contrat de conseil stratégique qui se serait étendu jusqu'à l'automne, que je n'ai pas pris à la dernière minute dû à des déplacements obligatoires à Chicago. (du moins c'était ce que je pensais!). Ce que je ne savais pas, par contre, c'est que cela m'aurait empêché de littéralement taper dans une mine d'or. 

Ça fait des années, depuis mes 23 ans, que je vis seule. Je suis fonctionnelle, seule, mais ça fait quelques années que je sens qu'il me manque vraiment quelque chose. C'est en regardant la série documentaire Blue Zones sur Netflix, cette année, où l'on découvre les zones dans le monde qui ont la plus grande longévité, que j'ai réalisé ce qu'il me manquait : la communauté.

C'est simple, toutes les zones dans le monde qui ont la plus longue longévité ont un fort sentiment de communauté en commun, entre autres.

Suite à cette prise de conscience, ma petite communauté grandissante s'est développée de manière un peu miraculeuse. J'ai commencé par être bénévole dans un festival qui s'appelle Love and Light. Une personne que je venais tout juste de rencontrer m'a dit qu'il pensait que j'y serais à ma place. Je me suis inscrite, donc. C'est une formule assez simple: un billet en échange de quelques heures de "travail". Je mets travail entre guillemets, parce que, réellement, c'est du pur bonheur de s'impliquer dans ce genre d'événement. J'avais participé à quelques événements avant, mais de faire partie de l'équipe permet de rencontrer largement plus de gens, et de donc renforcer ce  sentiment de communauté tant recherché. C'est incomparable, la quantité et la qualité des gens que ça permet de rencontrer. Des gens qui ont à coeur le bien-être, la spiritualité, la musique, ou peut importe ce sur quoi le festival se porte.

Pourquoi le POUVOIR de la communauté dans le titre?

Parce que ça a littéralement transformé l'entièreté de mon été. Mais surtout, je dirais carrément, ma vie. Le niveau de bonheur que j'ai ressenti, l'apaisement du système nerveux en général de savoir que tout ce beau monde existe et est à ma portée, les moments de joie échangés, les moments de guérison, d'entraide. Je n'ai pas fait de recherche sur le sujet, mais je suis pratiquement certaine que si on en faisait, on verrait les vertues de ce genre de mode de vie sur la santé, tant psychologique que physique. 

Puis, si j'y réfléchis un peu, les moments dans ma vie où je me sentais le plus heureuse, c'était entourée. Des voyages en gang, des groupes où j'aimais, et où on m'aimait, réellement, des weekends entre amis. Je ne savais pas, par contre, que tout ça allait m'être accessible aussi rapidement, et facilement, et au Québec même. 

Longue vie à ces festivals multiples de bien-être, qui nous rassemblent, nous uni, nous guérri <3  Il n'y a pas qu'une faôn d'avoir un sentiment de communauté autour de soi, mais je recommande à tous que ces festivals appelle de les tenter, comme bénévole ou participant.